Documents pour «Archives»

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Affiche du document Le dernier discours de Janos Kadar

Le dernier discours de Janos Kadar Kádár János utolsó beszéde

De Andras Solyom

50min00

  • Faits de société
  • Histoire
Le 12 avril 1989, à la surprise de tout le monde, János Kádár, président du MSZMP (parti socialiste ouvrier hongrois) âgé de 77 et malade depuis un an, est apparu à la réunion du Comité central du parti. Revendiquant le droit au "dernier mot", il insista pour prendre la parole et faire une déclaration concernant l'entretien qu'il avait eu à Moscou en 1956 (dont il n'avait jamais parlé auparavant) au sujet de la condamnation et de l'exécution d'Imre Nagy. Malgré ses intentions, perturbé par les souvenirs de la période 1956-1989 et les événements de 1989, il n'a pas pu être clair dans son discours. En quête d'une impossible justification, János Kádár tente vainement d'échapper à ses responsabilités et d'évincer son sentiment de culpabilité. Le devoir de ses référer aux réformes communistes, aux anciens communistes, aux anciens révolutionnaires de 1956, aux Russes et à la nouvelle génération réformiste, submerge l'homme frustré par les émotions et par les tensions engendrées par la chute du Rideau de fer. Riche en images d'archives, ce film révèle les extraits déterminants du discours original. Pour comprendre ces phrases difficilement formulées, Mihály Kornis (auteur du film) fait une présentation de l'homme János Kádár, et analyse le discours dans le contexte des événements de 1956 et 1989.   Sous-titres incrustés.
Forfait
Affiche du document Fukushima_camera

Fukushima_camera

De Philippe Rouy

2h09min30

  • Documentaire
  • Faits de société
  • Histoire
"Fukushima_Camera" est un ensemble de trois films consacrés aux images de la catastrophe produites par l'industrie nucléaire japonaise elle-même. À la fois exploration à distance et immersion au coeur du désastre de Fukushima, ce triptyque brouille les frontières entre ce que nous voulons voir, ce que nous avons le droit de voir, ce que nous sommes capables de voir, et ce que nous aurons le temps de voir. 1. "4 bâtiments, face à la mer" (2012 - 45 min) - En juin 2011, l'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima a installé une livecam sur le site. Outil d'une transparence factice, cette caméra de propagande diffuse les images uniques d'une catastrophe sans fin. En un seul plan fixe ininterrompu, un paysage létal distille son invisible toxicité et le paradoxe de son étrange beauté. 2. "Machine to Machine" (2013 - 31 min) - À Fukushima daiichi, le ventre de la centrale nucléaire effondrée maintient pour encore très longtemps les humains à distance. Seules d'autres machines peuvent s'en approcher. Elles filment pour les hommes ce qu'ils ne peuvent plus voir. 3. "Fovea Centralis" (2014 - 48 min) - Sous la pression médiatique et politique, l'exploitant de la centrale de Fukushima a fini par rendre publique une infime partie des visioconférences tenues lors des premières semaines de la catastrophe. Ces enregistrements n'échappent pas au contrôle habituel : ici les visages sont flous et les paroles censurées. Mais par un simple effet de "floutage", des outils de communication bureautique deviennent proprement hantés.
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