Nord de la France. L'usine d'Hervé est délocalisée. Il est le seul ouvrier à s'y résigner car il poursuit un autre destin : devenir pêcheur et transmettre cette passion à son fils. Banlieue de Tunis. L'usine est relocalisée. Foued, au chômage, pense y trouver le moyen de soigner sa mère, et surtout de séduire la fille qu'il aime. Les trajectoires de Hervé et Foued se ressemblent et se répondent.
Délocalisation, exploitation, chômage, rêves de lendemains qui ont vite fait de déchanter: le tableau est sombre et le film de Walid Mattar ne laisse guère d'illusion ni d'espoir. Pourtant, loin d'une vision noire qui la rendrait vite insoutenable, il donne à la chronique sociale qu'il développe une sorte de tendresse amusée qui regorge de chaleur humaine. Le Dauphiné Libéré
Un film humaniste sans misérabilisme qui rend hommage à la dignité de l'homme. Le Figaro
Le film slalome avec élégance entre le nord de l'Hexagone et la banlieue de Tunis, et décrit, avec une lucidité qui n'exclut jamais l'humour, les souffrances sociales de notre époque. Marianne
Ce premier long métrage de Walid Mattar, réalisateur né en Tunisie en 1980, rafraîchit notre regard chauvin sur les délocalisations. Positif
En trouvant le ton juste pour cette comédie tout en retenue, le réalisateur célèbre la quête d’une vie heureuse, contre vents et marées. Et parle avec finesse des désillusions du présent comme de l’utopie jamais vaincue. Télérama
Un drame social tissé de beaux moments d'humanité et d'humour. Voici
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